Two months ago I’ve got the text of Admiral Despointes’ report concerning the siege of Petropavlovsk. I researched it in “Journal de Toulouse” of 28 th November, 1854, reprinted from “Moniteur”. Here it is:
Le ministre de la marine et des colonies a reçu des dépêches de M. le contre-amiral Febvrier des Pointes, en date de Kamtchatka, des 31 août et 4 septembre :
" Les forces navales de la France et de l'Angleterre, réunies sous les commandements des contre-amiraux Febvrier des Pointes et Price, ont attaqué le fort Schaccoff, qui protégé l'entrée du port russe Petropolowski, ainsi que les batteries rasantes dont il est environné.
"La division navale de l'amiral russe Potiatin, composée de plusieurs frégates, 9 corvettes, portant près de 300 pièces de canon , s'est abritée dans le port et n'a pas cru devoir prendre la mer pour livrer bataille.
"A la suite d'un combat dont le feu a été admirablement dirigé, le 31 août, par les bâtiments alliés, le fort Schaccoff a cessé de répondre, les batteries rasantes ont été détruites, et plusieurs canons ont été encloués par une compagnie de soldats de marine anglais et une compagnie de matelots français mis à terre dans ce but.
"Après ce succès, la plupart des officiers des escadres alliées, cédant à un véritable entraînement , ont demandé le débarquement pour marcher sur la ville même de Petropolovski, située dans le fond du port. Sept cents hommes des deux escadres ont tenté ce coup hardi; après avoir rencontré des difficultés considérables de terrain , ils ont opéré leur embarquement devant des forces infiniment supérieures , que protégeaient 80 pièces d'artillerie de gros calibre. Le rembarquement c'est effectué en bon ordre.
“ Le 6 septembre, plusieurs feux ayant été aperçus au large de l'entrée de la baie d'Avatcha, les amiraux alliés, convaincus qu'ils allaient enfin se trouver en face d'une division russe, appareillèrent pour aller à sa rencontre. Le 7, à la pointe du jour, ils aperçurent une goëlette et un grand trois-mâts qui prenaient chasse. Quelques heures après, ces deux bâtiments étaient au pouvoir des alliés.
" L'une d'eux, l'Anadir, portant deux caronades, était chargé de vivres et de bois pour Petropolovski: il a été incendié. L'autre, le Sitka, transport de guerre de 800 tonneaux, armé de 12 canons, ayant un chargement de plus d'un million et portant en outre des vivres et des munitions de guerre, a été capturé. Le Sitka conduisait à Petropolovski le gouverneur en second du Kamschatka, un colonel d'artillerie et toute une administration civile, qui ont été faits prisonniers."
(Moniteur.)
But this text is not agree with citations, given by Capt. de Miniac and
lieutenant de vaisseau Erulin (Les opérations dans le Pacifique pendant la guerre de Crimée 1854 – 1856).
1. « …l'amiral qui, dit-il, dans son rapport officiel du vingt-deux septembre s'opposa autant que possible à la mise à exécution de ce projet, et ne céda que lorsque le premier, dans une dernière missive, lui eut signifie que "Tous ces officiers furent d'avis que la descente devait réussir et séance tenante, etc." Voilà comment l'amiral des Pointes écrivait l'histoire…» (Le capitaine de frégate de Miniac, commandant de La Forte, raconte la journée du quatre septembre 1854 – Tugdual de Kerros/ Journal de mes voyages autour du Monde/ P. 176/)
2. «Voici les raisons de cette détermination, telles que les donnera l’amiral Febvrier Despointes, dans un rapport ultérieur [8] . «Mon intention», écrit-il, «et celle de l’amiral Price, en allant à Avatcha, était d’abord de permettre aux baleiniers français et anglais de quitter les lieux de pêche sans être inquiétés par l’ennemi. Ensuite de tenter une attaque de vive force contre Petropavlosk et de combattre la division russe que nous comptions trouver mouillée à Avatcha». B.B.4 – 702 – Al. F. Desp. à M. Marine 27/09/54 + Hailly + S.A.L.» (Les opérations dans le Pacifique pendant la guerre de Crimée 1854 – 1856).
Do you know, whether “rapport officiel du vingt-deux septembre” published somewhere and can I read it without visiting France?
Now I write a story for children (about treasure searching), and the war of 1854 is only a little episode, but after I want to begin another book – devoted to some mysteries of 1854. There are much interesting about.
Fore example, the mystery of death of the lieutenant de vaisseau Lefebvre, aide-de-camp de Lagrandiere. Du Hailly writes:
“Ce fut alors que le commandant de Lagrandière, reconnaissant l'urgente nécessité de Concentrer nos forces au sommet de la montagne, envoya son aide de camp rallier une section trop avancée. Ce dernier n'avait pas fait quelques pas que, voyant son escorte tirer sur des habits rouges et craignant une méprise funeste, il fait cesser le feu. « Ne tirez pas, nous sommes des alliés, » répond l'officier ennemi. A peine l'aide de camp a-t-il reconnu l'accent étranger de cette voix et fait charger à la baïonnette qu'il tombe mortellement percé de trois balles”.
Having read this, Russian officer Nikolaj Fesoun said then: “Nobody of us that day did not cry «Ne tirez pas, nous sommes des alliés»! If someone has shouted such words, everybody would know!”
And not long ago I have discovered the following text.
My naval career and travels- P. 70
Sir Edward Hobart Seymour - 1911
"We sailed from the Gulf of Pechili early in July 1858, were thirty days beating down to Hong-Kong, fifty days from there to Singapore, and twelve days thence to Anger Point in Java. In fact you might say we were over three months with the ' bow-lines hauled,' to use a nautical expression. But probably the modern naval officer has no idea what a bow-line is ! — or was. On joining the Pique I was an invalid, and her Captain, Sir Frederick Nicolson, kindly placed me at first in a cot in his fore-cabin; but youth quickly either dies or recovers, and before a fort- night I begged the Captain to treat and employ me like any other midshipman, which he did, and a month saw me as midshipman of the maintop aloft for a long time, beating into Hong-Kong in a blazing hot sun.
The Pique was one of our ships at Petropaulousky, and one of her officers, Lieutenant R , told me this story of himself there.
They had landed to attack the Russian batteries, and our allied small-arm men, French and English, appear to have got somewhat scattered. Suddenly he saw a party of armed seamen near him, and one of them pointed his musket at him, and seemed about to fire. Lieutenant R was rather short-sighted, and taking the party for French- men, held up his sword and called out, ' Ne tirez pas. Je suis Anglais.' This made the man for a moment hesitate, but apparently thinking better of it, he again pointed his musket and fired.
Lieutenant R fortunately had on a belt with a pouch full of cartridges ; this the bullet hit, and so did not enter his body, but the blow doubled him up and knocked him down. The Russians ran up to finish him off, but luckily he was at the edge of the cliff, not precipitous but steep, and down this he rolled to the beach below, and so escaped. “
(The end of citation.)
So, we do not know who killed Lefebvre, but who said “Ne tirez pas!”
“Lieutenant R”, probably, was George Robinson, a mate from the frigate Pique.
Lieutenant de vaisseau Lefebvre was buried in Petropaulovsk, but that time Russians did not know his name. (His first name, I believe, was Alfred, though it is a very few information concerning him. He described coasts of Chilean and Perouvian islands with La Grandiere in 1853 – that’s all.)
Maybe, somebody knows more about it?
Regards,
Pavel.